Le ciné du mercredi: Avant que nous disparaissions

Présenté à Cannes en 2017, Avant que nous disparaissions est le dernier long métrage de Kiyoshi Kurosawa.

J'ai toujours été une grande fan des films décalés de Kurosawa: Cure, Kaïro, Shokuzai, Tokyo Sonata ou encore Charisma et Avant que nous disparaissions ne déroge pas à la règle, ce film est sans jeu de mots  un "ovni" cinématographique. 

Synopsis:

Alors que Narumi et son mari Shinji traversent une mauvaise passe, Shinji disparaît soudainement et revient quelques jours plus tard, complètement transformé. Il semble être devenu un homme différent. Au même moment, une famille est brutalement assassinée et de curieux phénomènes se produisent en ville. Le journaliste Sakurai va mener l’enquête sur cette mystérieuse affaire.

Le film met en scène 3 extraterrestres  dans la peau d'humains à la recherche d'infos sur l'espèce humaine avant d'envahir celle-ci mais sans pour autant être un film  catastrophe style Mars Attacks! 

Amano, Akira et Shinji  déambulent dans notre quotidien afin de nous comprendre et surtout d'assimiler des concepts tels que la famille, le travail ou l'amour, des notions qu'ils n'hésitent pas à "voler" à leur propriétaire affectant ainsi leur personnalité. 

Inspiré de la pièce de théâtre de Tomohiro Maekawa, Sanpo suru shinryakusha, le film est une parodie des films de science fiction des années 50. Au milieu d'un cadre banal, le WTF s'installe laissant place à une situation totalement décalée et donnant au film un ton ironique et décousu qui peut parfois perdre le spectateur; la scène de combat entre l'avion de chasse et Sakurai possédé en étant le plus grand exemple. 

Si vous ne connaissez pas l'oeuvre de Kiyoshi Kurosawa je vous invite à aller voir le film, cela vous donnera une idée de son cinéma au caractère étrange. 

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